Selon un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) daté de juillet 2010, les produits alimentaires européens de culture non-biologique seraient contaminés par des pesticides. Sur les 70 000 produits testés, dont 200 appartenaient à des catégories d’aliments bien différentes, 96,5 % contenaient ces substances, et en particulier les fruits et légumes. On retrouve ensuite ces produits dans les analyses d’urines. En 2019, une étude concernant 148 analyses dans six pays européens montre que 60 % des échantillons d’urines comportaient des résidus de pesticides et/ou de perturbateurs endocriniens (et 73 % pour les enfants et adolescents).
Beaucoup de pesticides sont des perturbateurs endocriniens. Ce sont « des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien, et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants ». Plusieurs perturbateurs endocriniens sont, à ce jour, suspectés de jouer un rôle dans l’apparition de cancers hormonodépendants (cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et des testicules), ainsi que d’agir sur la diminution de la fertilité.
Les désherbants aussi posent problème, et en particulier le Roundup (glyphosate). Il serait toxique pour les neurones, probablement cancérigène et facteurs de maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Le 13 avril 2019, l’association Campagne glyphosate organisait un dépistage par analyse d’urines. 100 % de résultats positifs sur les 3 525 prélèvements qui ont été réalisés ! Cela même chez les personnes qui mangent bio. En effet, le glyphosate se trouve maintenant dans les nappes phréatiques. Les personnes qui mangent bio avaient cependant des taux moins élevés que les autres. L’absence de pesticides préserve des maladies graves telles que la maladie de Parkinson et certains types de cancer.
Relevons enfin que, d’après une étude anglaise, les produits laitiers et la viande biologiques contiennent plus d’oméga-3. Ce sont des acides gras protecteur de notre système cardiovasculaire que les produits issus du conventionnel.
Le biologique a aussi ses limites.
Par ailleurs, une étude de 2019 menée par le collectif 60 millions de consommateurs a évoqué les limites du biologique. Les laits et œufs bio contiennent plus de PCB (interdits depuis 1987, mais accumulés dans les sols) et de dioxines (molécules issues de rejets industriels) que les autres. En effet, les animaux sont plus souvent à l’extérieur que dans l’élevage conventionnel. C’est une bonne chose en termes de bien-être animal, mais ce constat montre que les agriculteurs en culture biologique doivent être encore plus vigilants sur la qualité de leur sol. 60 millions de consommateurs nous rappelle aussi que biologique ne veut pas forcément dire diététique. Comme leurs homologues non-bio, les jus de fruits biologiques et les gâteaux sont très sucrés. De nombreuses charcuteries biologiques contiennent des nitrites de sodium (des conservateurs cancérogènes). Les pâtes à tartiner bio contiennent elles aussi de l’huile de palme.
Manger bio ne suffit donc pas, il faut manger bio… et sain. Et vice-versa, il ne sert à rien de manger sain et non-bio : tous les produits non bio sont par définition toxiques du fait de la présence de pesticides. « Bio » veut dire « vie ». Le but des pesticides est de tuer la vie des insectes, mais aussi des aliments. Mais manger bio reste donc la base d’une « alimentation santé ». Une seule chose à retenir et appliquer en nutrition : manger 100 % bio et sain !
Ne manquez plus aucune actu !
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